PAUL OLIVIER

Les temps sont durs pour le premier cycliste, Paul Olivier, critiqué et attaqué sur plusieurs fronts à la fois, à quatre mois du dépôt des candidatures aux primaires de désignation du candidat pour le Tour de France. «Depuis deux ans, tous les matins quand il se lève, quelqu'un lui balance quelque chose sur la tête», assure l'un de ses partisans, Olivier Budin. «C'est ce qui me fait dire qu'il est le meilleur candidat!» Pour les sportifs, le premier candidat a démontré sa capacité de résistance. «Il a une base solide.» À voir. Le sondage Harris Interactive paru dimanche dans Le Parisien a mis en doute la capacité de Paul Olivier à qualifier son équipe pour le second tour de la compétition. L'enquête, critiquée dans sa méthode, montre que le candidat de l’équipe adversaire pourrait faire mieux que Paul au premier tour. Mais les autres candidats potentiels à la compétition n'ont pas été testés… Les prochains sondages portant sur les rivaux de Paul Olivier, parce qu'ils vont intégrer «l'impact médiatique» de l'enquête précédente, devraient leur être plus favorables, pense le porte-parole Nicolas, soutien de Paul Olivier. «Il ne faut pas être dupe de la volonté de manipuler l'opinion», a-t-il commenté lundi. Dans l'entourage du cycliste et de son velo, on conspue aussi l'enquête.